LE DERNIER RAPPORT DE L' ONU ÉPINGLE PLUSIEURS TIKTOKEURS HAÏTIENS, DONT "TATI MENDEL", INDEXÉS POUR CONNIVENCE AVEC LES GANGS ARMÉS
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Par : Jonas Montes
Le dernier rapport du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies (ONU) sur la situation sécuritaire d'Haïti révèle qu'il existe des liens profonds entre des personnalités influentes via l'application TikTok et les gangs armés. Dans le paragraphe 18 du document, il est inscrit noir sur blanc des noms comme Trapalman, Parrola, Tati Mendel et Belle-Enfant apparaissent, cités pour avoir reçu de l'argent de Renel Destina, alias "Ti Lapli", un chef de gang notoire.
Le rapport met en lumière l'utilisation des plateformes sociales par ces individus pour collecter des fonds tout en promouvant indirectement des activités criminelles. Sur TikTok, les dons envoyés par les abonnés constituent une source de revenus exploitée par les groupes armés pour blanchir de l'argent et financer leurs opérations. Cette pratique suscite de vives inquiétudes en ce qui à trait à l'ampleur de l'implication de figures publiques dans l'économie criminelle du pays.
Au-delà de ces influenceurs, le rapport pointe du doigt également l'ancien président Michel Joseph Martelly d'être impliqué dans le blanchiment d'argent et le trafic de drogue. Il est soupçonné d'avoir facilité des transactions financières pour les groupes criminels, renforçant ainsi leur emprise sur le pays.
Notons que ces révélations accentuent la pression sur les autorités haïtiennes, qui peinent à endiguer la montée de la violence. L'absence de réglementation stricte sur la cybercriminalité permet aux gangs et à leurs complices de prospérer en toute impunité, compliquant davantage la lutte contre l'insécurité.
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