L' ANCIEN SÉNATEUR STEVEN BENOÎT REJETTE D'UN REVERS DE MAIN L' AVANT-PROJET DE LA NOUVELLE CONSTITUTION
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Par : Jonas Montes
Dans le cadre de sa participation à l'émission Panel Magik en date du mardi 27 mai 2025, l'ancien Sénateur Steven Benoît a fixé sa position sur l'avant-projet de la nouvelle constitution, l'ancien parlementaire a exprimé fermement son opposition face à ce document présenté par le Comité de Pilotage de la Conférence Nationale (CPCN) aux autorités gouvernementales.
L'homme d'État n'a pas mâché ses mots à l'égard de Fritz Jean et des huit autres membres du CPT. Il estime que le conseil a échoué dans sa mission et remet en cause la légimité même de ses membres, évoquant le passé douteux de certains de ces derniers.
"Je critique ouvertement la proposition visant à permettre aux parlementaires de désigner un membre du Conseil de coordination du Conseil de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), un organe censé garantir l'intégrité publique", a déclaré M. Benoît. Lors de son intervention à Radio Magic Steven Benoît a plaidé pour une ULCC totalement indépendante, menée non par un conseil, mais par un directeur général unique, investi d'un mandat clair et ratifié par le Sénat. Aux dires de l'ex-parlementaire, ce mode de désignation renforcerait la crédibilité et l'efficacité de l'institution, à condition qu'elle soit à l'abri des influences politiques.
Faut-il aussi souligner que l'ancien représentant du département de l'Ouest au corps législatif dit toutefois reconnaître la nécessité d'amender la constitution de 1987, M. Benoît insiste sur le respect des procédures légales. Il affiche son opposition catégorique à toute modification par voie référendaire, qu'il qualifie d'illégale selon le cadre constitutionnel actuel. Steven Benoît voit en cette initiative une démarche nulle et non avenue mise en branle par le pouvoir en place. Pour M. Benoît, le CPT n'a ni la légimité ni la compétence requise pour engager un processus d'amendement constitutionnel. Sa position renforce la controverse grandissante autour de la réforme constitutionnelle en cours, dans un climat déjà tendu sur le plan politique et institutionnel.
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