70 ANS DU COMPAS DIRECT : UN PATRIMOINE MUSICAL HAÏTIEN EN QUÊTE DE RECONNAISSANCE
Reportage
Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1955, dans une discothèque située non loin de la Place Sainte-Anne, à Port-au-Prince, Nemours Jean-Baptiste et Weber Sicot ont écrit une page d’histoire. Ce soir-là naissait un rythme qui, 70 ans plus tard, est devenu un véritable patrimoine culturel haïtien : le compas direct.
Une musique, une identité
Le jazz a son père, tout comme le blues ou la salsa. Le compas direct, lui aussi, peut revendiquer sa paternité : Nemours Jean-Baptiste et Weber Sicot .
Rythmé sur deux temps, soutenu par des instruments à vent, le compas a su résister à l’émergence des mini-jazz des années 60 avant de s’imposer, dans les années 70–80, comme le son phare de la culture populaire haïtienne. C’est l’âge d’or du compas.
Des groupes qui ont marqué les époques
De Scorpio à DP Express, de Top Vice à D-Zine, en passant par les légendes Tabou Combo, T-Vice, Zenglen ou encore Zafèm, chaque génération a laissé sa marque, enrichissant et modernisant ce genre tout en gardant son essence profonde.
Une célébration en demi-teinte ?
À l’occasion de cet anniversaire historique, peu d’activités majeures sont annoncées. Selon Lionel Benjamin Junior, invité de Kervens Suffrin cette semaine :
« Mis à part le groupe T-Vice, qui organise un événement à El Rancho, et la Place Boyer, qui marquera également l'anniversaire du compas, rien d'autre n'a été officiellement prévu. »
Le compas mérite mieux
À l’heure où tant de pays célèbrent fièrement leurs patrimoines musicaux, le compas mérite plus qu’un simple passage symbolique. Il mérite une reconnaissance nationale, voire internationale, à la hauteur de son héritage, de ses artistes et de son impact culturel.
Le compas n’est pas qu’un rythme. C’est une identité. Une mémoire vivante. Un cri joyeux d’Haïti au monde.
Par : Dan Cuschi BAPTISTE
Dans la nuit du 25 au 26 juillet 1955, dans une discothèque située non loin de la Place Sainte-Anne, à Port-au-Prince, Nemours Jean-Baptiste et Weber Sicot ont écrit une page d’histoire. Ce soir-là naissait un rythme qui, 70 ans plus tard, est devenu un véritable patrimoine culturel haïtien : le compas direct.
Une musique, une identité
Le jazz a son père, tout comme le blues ou la salsa. Le compas direct, lui aussi, peut revendiquer sa paternité : Nemours Jean-Baptiste et Weber Sicot .
Rythmé sur deux temps, soutenu par des instruments à vent, le compas a su résister à l’émergence des mini-jazz des années 60 avant de s’imposer, dans les années 70–80, comme le son phare de la culture populaire haïtienne. C’est l’âge d’or du compas.
Des groupes qui ont marqué les époques
De Scorpio à DP Express, de Top Vice à D-Zine, en passant par les légendes Tabou Combo, T-Vice, Zenglen ou encore Zafèm, chaque génération a laissé sa marque, enrichissant et modernisant ce genre tout en gardant son essence profonde.
Une célébration en demi-teinte ?
À l’occasion de cet anniversaire historique, peu d’activités majeures sont annoncées. Selon Lionel Benjamin Junior, invité de Kervens Suffrin cette semaine :
« Mis à part le groupe T-Vice, qui organise un événement à El Rancho, et la Place Boyer, qui marquera également l'anniversaire du compas, rien d'autre n'a été officiellement prévu. »
Le compas mérite mieux
À l’heure où tant de pays célèbrent fièrement leurs patrimoines musicaux, le compas mérite plus qu’un simple passage symbolique. Il mérite une reconnaissance nationale, voire internationale, à la hauteur de son héritage, de ses artistes et de son impact culturel.
Le compas n’est pas qu’un rythme. C’est une identité. Une mémoire vivante. Un cri joyeux d’Haïti au monde.
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